Peaks of the Balkans


Albanie

Notre
sixième étape est la plus populaire de nos variations sur le Peaks of the Balkans. De nombreux touristes arrivent par Theth et retournent en Albanie en prenant la route de Gjakovë ou par le ferry sur le Lac Koman. Ils passent alors, comme nous, le Col de Valbona, une étape de 5h avec un dénivelé positif de 1220 m. Deux cabanes sont installées sur chacun des versants du col pour permettre de boire le café turc ou les boissons fraîches que leur occupant a acheminées.
Qafa e Valbonës

Qafa e Valbonës

A Gjelaj, nous arrivons sur le lit de la Valbona dont la largeur est incroyable. Toute la surface horizontale est envahie de cailloux qui laissent imaginer l'ampleur des rivières à la fonte des neiges. Nous sommes à nouveau transférés pour éviter de parcourir cette surface aveuglante. Notre auberge est bourrée; la machine à laver tourne vingt-quatre heures sur vingt-quatre et la cuisine s'active pour que chacun puisse se sustenter à son tour. La limite dont parlait les frères Polia est atteinte.
Au lieu de l'
étape officielle pour atteindre Çerem, nous choisissons de passer par le col Prosllopit qui culmine à 2027 m (dénivellation 1300 m) malgré le temps variable. En redescendant, nous traversons une clairière dans laquelle est installé un amoncellement de cabanes. Le lieu déborde de vie; la volaille et le bétail partagent cet environnement avec les familles. De magnifiques chevaux broutent à proximité. En aval, nous croisons une grand-mère bien habillée juchée sur un cheval qui manifestement regagne ce campement avec sa famille. La maison de Çerem est elle aussi bien remplie. Les hôtes ont aménagé quelques cabanes pour installer les nombreux trekkers de passage.
Pour notre
dernière étape en Albanie, nous sommes contents que le profil soit assez facile malgré le dénivelé de 1100 m car la météo est pluvieuse. Balqin est aussi un lieu d'estivage, mais l'ordonnancement des cabanes et les jardins en font un lieu plus agréable que celui traversé la veille. Les chiens qui gardent les moutons sont cependant menaçants et même l'adolescent qui nous accompagne lorsque nous les rencontrons les craint. Les pâturages de Dobërdol sont splendides et Marsela nous apprend que le gouvernement a même fait détruire un bâtiment qui ne s'harmonisait pas avec les baraques des bergers du lieu. Bashkim s'active dans son hôtel pour faire le service, effectuer le transfert des bagages par chevaux alors que sa femme est aux fourneaux et confectionne toutes sortes de produits à base de pâtes (pains, beignets, pite, etc.)

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