Inclusion ?

Andreas Hinz, un des promoteurs de l’inclusion en Allemagne, indique une volonté générale dans nos sociétés occidentales à atténuer toute forme de discrimination à commencer par celles fondées sur le genre et la race. Or toute prise en charge qui se focalise sur l’individu va à l’encontre de cette volonté. Plus encore, l’établissement de critères pour déterminer le droit à une prestation encourage les pratiques discriminatoires.
Le cours des destinées individuelles est fortement marqué par les conditions socioéconomiques du moment. Ces dernières influent également sur les décisions politiques qui contribuent à infléchir les valeurs personnelles. Même dans un environnement stable comme la Suisse, ces facteurs modifient de manière importante les attentes des individus et les possibilités de les concrétiser. Par l’analyse des moments clés que sont l’enfance, la formation, la parentalité, la maladie et la mort, les sociologues mettent en évidence les caractéristiques des parcours de vie dans lesquelles s’inscrivent nos existences humaines.
Les interactions entre les projets personnels et les conditions cadre déterminent la zone d’influence de chaque individu, dans laquelle il peut mener son existence. C’est dans ce contexte, en évolution constante, que s’inscrivent les décisions politiques. À cet égard, la manière de considérer le handicap est un exemple des interactions entre les sphères privées et publiques. L’évolution de la terminologie n’est pas qu’un effet de la
political correctness, mais également de la manière dont les personnes qui sont affectées dans leur existence sont perçues par leurs contemporains. Lire aussi
C’est dans ce contexte que se déroule le débat sur l’intégration et l’inclusion des personnes en situation de handicap. La tension entre les intérêts individuels revendiqués au nom de la dignité de la personne et ceux de la collectivité, souvent prosaïquement économétriques, explique l’évolution des mesures prises notamment dans le milieu scolaire.
Andreas Hinz, un des promoteurs de l’inclusion en Allemagne, indique une volonté générale dans nos sociétés occidentales à atténuer toute forme de discrimination à commencer par celles fondées sur le genre et la race. Or toute prise en charge qui se focalise sur l’individu va à l’encontre de cette volonté. Plus encore, l’établissement de critères pour déterminer le droit à une prestation encourage les pratiques discriminatoires. Cependant ce processus, si simple en apparence, implique une volonté solide pour ne pas rester une formule rhétorique. Il représente cependant une chance de mieux utiliser les ressources disponibles en faveur de tous, notamment de chaque classe, en stimulant la créativité des enseignants et des enfants. En distinguant les pédagogies intégratives et inclusives,
Eric Plaisance rappelle que l’objectif est de développer une école qui accepte et prenne en compte les différences, en reconnaissant la diversité.

Pädagogisch betrachtet bedeutet Inklusion zunächst einmal, Vielfalt willkommen zu heißen – etwas, was sehr einfach klingt und sehr schwer zu machen ist. Gleichzeitig bedeutet es in der Folge, Konstruktionen von zwei klar abgrenzbaren Gruppierungen kritisch in den Blick zu nehmen – seien sie männlich und weiblich, deutsch und ausländisch, behindert und nichtbehindert, weiß und schwarz, reich und arm, schwul und hetero, dick und dünn oder was auch immer.

Andreas Hinz