Temples 13 à 16 - 24 km
13 – Dainichiji – 大日寺
14 – Jorakuji – 常楽寺
15 – Awa Kokubunji – 阿波国分寺
16 – Kannonji – 観音寺

Horaire
17:11 Ko
17:26 Tokushima

Logement, dans la gare JR de Tokushima en prévision du départ très matinal ! Nous surplombons les voies de notre 10e étage.
JR Clement Hotel

En fait nous ne sommes pas vraiment calé sur les horloges, en décalage avec la course solaire, que sur les habitudes locales. Hier soir, souper à 17h et aujourd’hui petit déjeuner à 6:10.
​Le propriétaire est très chaleureux, mais sa structure l’oblige à jongler avec ses hôtes. La table ne peut accueillir que quatre convives à la fois, aussi il n’est pas prévu que les premiers s’attardent
Si le temple 12 se méritait par l’effort physique d’un beau trajet en forêt, ​Dainichi-ji a nécessité de la persévérance (de l’acharnement ?). Près de 18 km dont seulement env. 2 km de sentiers qui plus est ascendants, sont de l’asphalte. Le paysage de la commune de Kamiyama ​ est davantage accidenté que la vallée de la Yoshino.
Quelques hameaux sont accrochés au flanc des coteaux. Ici on récolte les mandarines plutôt que les kakis. Comme les arbres ont encore leurs feuilles, les fruits sont plus discrets que ceux des plaqueminiers.
Plus nous descendons dans la vallée, le temps de la rivière Akui, plus le trafic est intense… et plus il fait chaud ! À midi, après déjà cinq heures de marche, nous sommes heureux d’arriver au 7-eleven, un konbini où nous trouvons notre repas que nous mangeons sur le muret de l’étroit pont qui traverse la rivière à cet endroit.
Peu après, les temples 13 à 17 ce succèdent sur un relativement court tronçon.
Le temple Dainichiji fait face au sanctuaire shintō Ichinomiya. Ces deux sites sont traversés par la route qu’il est difficile de visiter traverser en raison du trafic intense et du manque de visibilité. Les dieux n’ont qu’à faire leur travail et garder les piétons. Le secrétaire du temple, lui, n’a pas l’air très zélé et pas seulement à mon égard.
La cour de Jorakuji est accidentée, comme pour lui donner un aspect montagnard.
La lumière ​à Kokubunji est magnifique, projetant les ombres des arbres taillés sur le terre-plein sable. Quant à Kannonji, il est inséré entre un quartier résidentiel et des dépôts qui tranchent avec sa belle esthétique.