Temples
79 – Tennoji 天皇寺
80 – Sanuki Kokubunji 讃岐国分寺
81 – Shiromineji 白峯寺

Logement
Kappa Dojo

​Après la pluie de la nuit accompagnée de quelques rafales, ​le temps est d’abord couvert et venteux ce matin. Inutile de vouloir mettre mon chapeau, mais comme le ciel est couvert, c’est bien ainsi !
L’étape débute dans la circulation matinale. Les autoroutes et routes qui se chevauchent, les trains qui déclenchent très régulièrement les sonneries des passages à niveau correspondent à l’image d’un Japon moderne et industrialisé.
À quelques rue de là, une zone résidentielle moderne en expansion montre la tendance globale au développement des villes. Il suffit de quelques kilomètres pour que cessent les chantiers et que débute une de ces tristes rues avec devantures tirées et maisons abandonnées. Ce qui me surprend le plus c’est le peu de visibilité des zones. Les parcelles sont très petites, juste de quoi planter quelques arbres décoratifs et de dresser une pierre si possible gravé. Elles jouxtent des étendues maraîchères ou de petites rizières. À deux pas, un dépôt ou une usine.
Dans la deuxième partie de la journée je retrouve des sentiers. L’un d’entre eux est assez raide, constitué de Marsh pour géant, ce qui justifie peut-être la mention d’André Kochi–mais ce n’est que pour 1,2 km !
Ensuite je me retrouve face à un écriteau énigmatique que G* translate a autant de peine à interpréter que moi. Ils n’indiquent pas les mêmes chemins que je vois sur la carte. Heureusement un homme passe par là et m’oriente… Le sentier qu’il me conseille est agréablement vallonné, en forêt… mais la luminosité faiblit déjà et les indications kilométriques que je lis me font accélérer le pas et visité le 81e temple en un temps record!
L’ambiance de ces lieux est très changeante. Ce matin, je me retrouve dépourvu sur le site de Tennōji. En effet, le temple est englobé dans un site shintō bien plus important et je n’arrive pas à comprendre comment sont organisés les lieux. La préposée au nōkyōchō grommelle dans son masque en écrivant à grands traits rapides ses formules.
Plus loin, c’est le Kokubun-ji provincial. Il semblerait que sa cloche et que le hall principal soient très vieux. Tout est un peu désordonné avec des indicateurs partout. La vieille dame demande si je marche avant de tracer avec soin sa calligraphie.
Hier, c’était un jeune qui complétait les carnets avec un sourire énigmatique… Ce personnel participe à l’ambiance des temples…