Temples
59 – Kokubunji 国分寺
​61 – Koonji 香園寺
62 – Hojuji 宝寿寺

Logement
Nojima House choisie pour y laisser ses bagages pendant la visite du temple 60.

Malgré la situation au bord de la grande route, la nuit en Business Hotel s’est bien passée ! Si dans la navigation aérienne la mention business est un critère de qualité, pour l’hôtellerie japonaise il s’agit plutôt du bas de gamme.
Prix bas. Le petit déjeuner à 400 ¥, qui correspond à environ CHF 2.40, est composé de son poisson frit, d’un œuf cru, de ses algues et de ses pickles vinaigrés. Il y a encore des grains de soja fermentés (nattō, 納豆) et du riz.
En prenant le chemin, je croise de nombreux écoliers lycéens à vélo qui se dirige, leur costume uniforme plus ou moins strict qui perd le rétablissement. Comme partout il y a les retardataires qui pédalent avec énergie pour éviter la réprimande.
Les bâtiments scolaires ont tous une apparence désuète. Inutile de se fier à l’apparence pour en deviner la qualité. Ce sont souvent des abris en cas de catastrophe. D’ailleurs aujourd’hui que le chemin est en plaine au pied de l’épine dorsale de l’île je constate le nombre de pylônes qui servent d’alarmes. Certaines installations sont utilisées pour « sonner »certaines heures le matin, à midi et le soir que ce soit en imitant des clichés ou en diffusant une mélodie. Par contre, les établissements médicaux sociaux peuvent paraître très récents.
Le temple 59, Iyo Kokubun-ji, est l’un de ces temples établi par l’empereur Shomū en 741. Il en fit édifier dans chaque province car il estimait que la foi bouddhiste était bénéfique au peuple.
Tout autre atmosphère au Temple 61 rebâti en 1976 en béton. La salle centrale est d’une austérité qui tranche avec l’aspect « baroque » des autres temples visités - mais dont on devine seulement, lorsque l’éclairage est favorable l’ornementation intérieure.
Pour éviter une route très fréquentée j’ai fait un détour par un cheminement côtier qui m’a permis de voir différents oiseaux non identifiés (bergeronnette du Japon, héron blanc ou aigrette ?). Quelques beaux coups d’œil sur la Mer de Seto souvent rendus impossible à photographier par un bâtiment hideux.
Le Japon est indiscutablement un pays appartenant à la société de consommation. Un cimetière avec ses stèles parallélépipèdes grises est inséré à l’intérieur d’un centre de recyclage de voitures. Là aussi pas de photos car les stèles sont quand même séparée par une haute barrière végétale des épaves de camionnettes.