Aucun temple à visiter sur le chemin de Shikoku-chūō !

Logement
Pour faire simple, avec bookingdotqqch : Live Max - un très mauvais choix…

Évidemment 190 m de dénivelé sur un parcours de 27 km est insignifiant ; toutefois le ballonnements donne l’occasion de changer de rythme. Tout le trajet est asphaltée ce qui n’est pas très favorable aux articulations.
Pendant cette journée j’ai pu faire plusieurs belles rencontres. C’est d’abord cette vieille femme au col qui sépare les municipalités de Niihama et de Shikoku-chūō : elle me confie son aumône pour la déposer au prochain temple.
C’est ensuite cette autre femme qui a aménagé de somptueuses toilettes pour les pèlerins de passage. Elles étaient précisément attendues à ce moment, ce qui m’a fait autant de bien qu’à elle. En plus de ce lieu d’aisance, elle m’a proposé un thé vert (froid) et une friandise. Ensuite c’est un homme qui court chercher un stimulant, à base de caféine, pour me permettre de trouver l’énergie de finir l’étape. Il aimerait surtout que je m’arrête a l’un des 20 autres temples bekkaku, celui d’Enmei-ji dont l’eau serait paraît-t-il réparatrice.. Il est surtout hors du circuit habituel, même s’il n’est situé qu’à quelques pas du tracé officiel. Les salles y sont ouvertes contrairement à la plupart des autres temples. De superbes bouquets de fleurs les ornent.
Après la pause de midi, je décide de faire un bref détour pour voir Sampuku-ji. L’homme qui s’occupe du jardin se trouve être Lemoine en charge du sanctuaire. Il me propose de l’ouvrir et m’offre thé, pâtisserie, et mandarine. Il est intrigué de ma présence et me demande mon avis sur Shikoku et ma vision du Japon. Il conclut notre laborieux échange par un « nous avons passé un bon moment ». Assurément.
Toute la journée j’ai longé la dorsale dans la brume; elle se dévoile seulement lorsque le jour s’étiole révélant l’autoroute et ses ponts qui soulignent le relief. La mer, moins visible, s’étend sur ma gauche.