70 – Motoyamaji 本山寺
71 – Iyadaniji 弥谷寺
72 – Mandaraji 曼荼羅寺
73 – Shusshakaji 出釈迦寺
74 – Koyamaji 甲山寺
75 – Zentsuji 善通寺
Logement
L'idéal serait de profiter du shukubo, le logement dans l'enceinte du temple. Malgré ses 250 places, c'était sans compter l’année du 1250ème anniversaire de la naissance de Kūkai et le fait que la réservation était déjà ouverte depuis 3 mois…
Celle-ci se faisant par téléphone seulement, Ogasawara-san du département de la promotion du tourisme de la Préfecture de Kagawa a accepté de faire l'appel pour moi, une option que j'ai aussi utilisée à Miyoshi avec autant de succès ! Cette disponibilité n’est cependant pas acquise !
À Motomaya-ji, j’arrive alors qu’une grande cérémonie va débuter. Les photos se font en préambule, d’abord les enfants puis les moines. Les familles sont habillées de manière très solennelle. Mis à part quelques rares kimonos, les femmes sont en tailleurs stricts et les hommes en costumes noirs et cravate.
Les enfants sont impressionnés et les pleurs sont communicatifs. Une fillette cependant joue à cache-cache avec son père qui ne sait pas trop qu’elle attitude adopté.
Bien, j’ai voulu prendre de l’avance en visitant les temples 68 et 69 hier, de telle manière à être assez tôt à Zentsuji qui s’annonce magnifique. Je n’ai pas pu résister à traîner à Motoyama-ji et sa belle pagode m
et c’est bien ainsi !
Le paysage a légèrement changé, même si je retrouve la nationale 11 que j’avais un peu oubliée ces derniers jours ! Plus de panneaux solaires installé sur les champs, par ailleurs de plus grande surface, les toitures des dépôts sont davantage mise à profit.
La préfecture de Kagawa est apparemment la plus riche des quatre entités de Shikoku. Cela se ressent dans le paysage, même si la vieillesse des habitants se fait toujours ressentir. Il semblerait que cette région a toujours été relativement sèche et dès le Moyen Âge il y a eu des réservoirs d’eau ; Kūkai lui-même aurait contribué en établir. Après l’estuaire de la Saita, je longe de nombreux plans d’eau le long desquels les oiseaux sont nombreux. Au lieu de la crête dorsale, ce sont une succession de monticules coniques de part et d’autre. C’est sur l’un d’eux qu’est établi Iyandani-ji auquel on accède par un dénivelé de 200 m. dont les derniers sont constitués d’une volée de 108 marches…
Un autel est installé dans une grotte ajourée créant un bel effet. Je le visite en même temps qu’un groupe dont la leader donne des directives précises. Ici on enlève ses chaussures, pas de chapeau là, on dépose son obole à tel endroit (je crois qu’elle précise le montant). Pourtant à les entendre lire les sūtras dans un bel unisson, ils semblent au fait des rituels. Les secrétaires du temple ont du travail à tamponner « chasubles » et autres documents.
Une autre bonne surprise est la forêt de bambous qui me dirige vers T72 avec un sentier sans que ce soit un henro korigashi, pourtant les morceaux de bambou cassés ça roule. En étant seul je me laisse davantage porté par l’environnement : tel champ, telle architecture moderne, tel aménagement et m’arrête pour photographier.
tant et si bien que ce sera difficile de se présenter à l’hôtel avant 17h et de passer au temple. Je choisis de m’enregistrer et d’immédiatement repartir vers le temple où ne restent que des signes d’un jour spécial.
Une autre bonne surprise est la forêt de bambous qui me dirige vers T72 avec un sentier sans que ce soit un henro korigashi, pourtant les morceaux de bambou cassés ça roule. En étant seul je me laisse davantage porté par l’environnement : tel champ, telle architecture moderne, tel aménagement et m’arrête pour photographier.
tant et si bien que ce sera difficile de se présenter à l’hôtel avant 17h et de passer au temple. Je choisis de m’enregistrer et d’immédiatement repartir vers le temple où ne restent que des signes d’un jour spécial.