Fidelio

Excellente découverte de l'opéra de Beethoven… malgré l'absence de surtitre !
La mise en scène astucieuse de Harry Kupfer souligne que cet opéra est une allégorie de la liberté. Dès l'ouverture, sur fond d'un piano surmonté du buste du compositeur, l'accent est donné. La représentation se poursuit dans le décor d'une salle de concert, celle du Musikverein de Vienne. L'essentiel de l'opéra se passe ensuite dans une cour de la prison, celle où Florestan vit en captivité.
Pour le final, nous nous retrouvons dans l'ambiance de la salle de concert et de l'oratorio. Le choeur se tient face à nous, partition en mains : la musique qui rappelle l'Hymne à la joie transcende l'action.
Bestrafet sei der Bösewicht, der Unschuld unterdrückt ! Gerechtigkeit hält zum Gericht der Rache Schwert gezückt.
Que le méchant soit puni qui opprime l'innocence ! La justice au jugement tire l'épée de la vengeance.
Oper in zwei Aufzügen von Ludwig van Beethoven
Text von Joseph Sonnleithner und Friedrich Treitschke
frei nach der französischen Vorlage von Jean Nicolas Bouilly
Musikalische Leitung : Daniel Barenboim
Inszenierung : Harry Kupfer

Don Fernando : Roman Trekel
Don Pizarro : Falk Struckmann
Florestan : Andreas Schager
Leonore : Camilla Nylund
Rocco : Matti Salminen
Marzelline : Evelin Novak
Jaquino : Florian Hoffmann

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