Davel

Opéra en deux actes de Christian Favre (1955 –)
Livret de René Zahnd, commande de l'Opéra de Lausanne

Concrétisant le souhait d'Eric Vigié, directeur de l'opéra de Lausanne depuis 2004, cette création met en scène une figure locale qui se révolte contre l'oppression de l'Ancien Régime.
L'individualisme de l'instigateur, un militaire qui avait fait ses preuves au service de Leurs Excellences de Berne, et ses réelles motivations, que ses détracteurs ont facilement décrites comme mystiques, ont contribué à l'échec de la révolte. Les griefs de Jean Daniel Abraham Davel contre l'occupant bernois étaient fondés ; son audace ne fut pourtant reconnue que bien plus tard, plus de 120 ans après les faits.
Le librettiste s'interrogeant sur la dimension plus universelle de cet épisode d'histoire régionale estime que le projet de Davel n'était pas uniquement de libérer le Pays de Vaud, mais d'y permettre le développement d'une société plus juste.

Regis Mengus en Davel offre une belle prestation dans un décor sobre mis en valeur par un magnifique jeu de lumière. Voulu ou pas, le texte manque de fluidité ; cette approche désuète contraste avec les anachronismes assumés de la mise en scène.


Distribution
Le major Davel Régis Mengus
de Wattenwyl François Lis
de Crousaz Christophe Berry
La Belle Inconnue Alexandra Dobos-Rodriguez
La Mère Susanne Gritschneder
Femme de Cully / Femme épilogue Anouk Molendijk
Femme de Cully Elisabeth Montabone
Homme de Cully Mohamed Haidar

Orchestre de Chambre de Lausanne
Chœur de l’Opéra de Lausanne
Direction musicale Daniel Kawka
Mise en scène Gianni Schneider
Décors Nina Wetzel
Lumières Laurent Junod

Site de l'opéra
Melissa Härtel pour RTS-culture
Juliette De Banes Gardonne pour Le Temps
Le contexte historique : Grégoire Nappey pour Le Temps