PISA et les sciences

Ainsi donc des indiscrétions ont révélé le résultat modeste de la Suisse dans la dernière étude PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves). Le 4 décembre 2007, le contenu de ce rapport sera révélé et les premières analyses seront rendues publiques.
À l'évidence, ce 14e rang n'est pas une surprise et la décision de renforcer l'enseignement scientifique dans les classes gymnasiales du Canton de Vaud est un premier pas pour remédier à cette faiblesse.
Le plus intéressant reste à venir. Après la gifle de 2001 où la Suisse (et de nombreux pays trop confiants dans leur système éducatif) devait remettre en question sa gestion de l'école, les résultats de 2004 étaient analysés de manière moins catégorique : le contexte socio-politique dans lequel se développe l'institution scolaire n'est pas neutre. L'engagement d'une société pour son école et l'attente des parents face à cette institution en conditionnent les résultats.
Les débats qui agitent l'école genevoise et ceux qui reprennent dans l'école vaudoise sont certainement indispensables dans une démocratie, mais la difficulté des forces en présence à trouver un compromis mine la crédibilité de l'école.