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Mais en fait de quels médias parle le Président des États-Unis quand il invective les "main stream media" ? Cette question n'est sans doute pas anodine…

On se dit d’abord que la croyance forcenée en un journalisme vierge de point de vue et riche seulement de faits devrait suffire à interdire l’accès à la profession. On se demande ensuite ce qui se passe dans les écoles de journalisme pour qu’on en laisse sortir des « diplômés » dans cet état.

Charlot ministre de la vérité – Frédéric Lordon

Fox News semble pourtant avoir un impact bien plus grand sur le public que les journaux de référence visés. Est-ce de ne pas être reconnu à la hauteur de sa prétention par les titres prestigieux qui fâche son ego présidentiel ? Ou peut-être que leur manière de traiter l'information, soi-disant élitiste, n'en fait pas des vecteurs de propagande qui, comme le suggérait Hitler, “doit être populaire et abaisser son niveau intellectuel jusqu’à la limite des facultés d’assimilation du plus borné de ceux auxquels elle doit s’adresser” ?

La mauvaise foi ne paraît pas déranger Mr. Trump. Mes sources d'information ont fait ressortir une politique obstructionniste du Congrès, empêchant Mr. Obama de mener à bien ses projets. Prétendre qu'il a hérité d'une vraie pagaille paraît donc une attaque opportuniste contre son prédécesseur.
Au moment de tirer le bilan des années
Barack Obama, maints commentateurs ont mis en avant leur déception : le premier président noir n'a pas révolutionné les États-Unis et surtout n'a pas pu satisfaire tous les espoirs placés en lui. Mais n'est-ce finalement pas le lot de chaque homme d'État ? Trump, ne lui en déplaise, ne fera pas exception !

Barack Obama, un grand président des États-Unis – Frédéric Koller
Propagande à gogo – Joëlle Kuntz
Trump, tweet et propagande – Gérard Grunberg